Haut

Dans cet article, nous parlerons de trois villes qui sont Nikko, Nara et Koyasan, l’une est au nord de Tokyo, quant à la second, elle se seitue à côté de Kyoto et la dernière est à une centaine de kilomètres de l’aéroport du Kansai (Osaka).

Tout d’abord, pour aller à Nikko, il suffit de se renseigner au métro de la station d’Asakusa d’où partent les trains pour aller jusque Nikko, nous avons dû payer quelque chose comme 60€ aller retour pour deux personnes et il faut compter environ 1h30 pour y aller. Ce n’est pas la porte à côté mais le site en vaut clairement la peine.

Fondée au VIIIe siècle par le moine Shodo Shonin, la ville de Nikko est marquée par la spiritualité et devient rapidement un lieu sacré du Shintoïsme, mais aussi du bouddhisme.

Il vous faudra quelques heures pour faire le tour de Nikko. Les temples de Nikko, inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO, sont situés dans le parc naturel de Nikko. Ils sont la principale attraction touristique de la ville. Il y a 103 structures sacrées autour de deux sanctuaires shintoïstes et d’un temple bouddhiste.

Le temple Rinno-ji de Nikko est un autre des monuments phares de la ville. La riche décoration dorée de la Salle des Trois Bouddhas, vieille de plus de 1 200 ans, est remarquable. En flânant à travers Nikko, vous ne pourrez pas passer à côté du pont sacré Shinkyo du Futarasan Shrine. Un vrai joyau de l’architecture japonaise !

Enfin, le sanctuaire de Toshogu vous surprendra de par la grande pagode de cinq étages à son entrée (photo ci-dessus). Construit en 1617 en l’honneur du gouverneur du shogun Tokugawa, ce temple héberge les dépouilles du chef ainsi que de précieuses sculptures en bois.

Dans le sanctuaire de Toshogu, vous pourrez voir trois singes sculptés dans le bois. Chacun apparaît dans une posture différente, couvrant ses oreilles, sa bouche et ses yeux. Cela vous dit quelque chose ? Ces trois singes représentent l’un des principaux principes de la culture japonaise pour atteindre la pleinitude : “ne jamais parler avec le diable, ne jamais le voir ni l’écouter”.  

Bien que cette maxime provienne du confucianisme chinois, son association avec les singes de Nikko provient d’un curieux jeu de mots japonais.  La traduction de “ne pas voir, ne pas entendre, ne pas parler” est “mizaru, kikazaru, iwazaru. “Zaru” signifie aussi singe. L’idée de ces trois singes est née de ce jeu de mots, inspiré des macaques du sanctuaire de Nikko.

La deuxième étape est Nara, on peut y accèder depuis Osaka ou depuis Kyoto. Comme Ilona avait une amie qui avait un petit appartement à Osaka, nous en avons profiter pour y passer quelques nuits et d’aller à Nara depuis Osaka. Nous avons donc pris le train au matin à la station Namba et après 36minutes de train, nous sommes déjà à Nara. 

Quels sont les endroits que nous avons visité à NARA ?

Temple Tôdai-Ji
Temple Kôfuku-ji
Le sanctuaire Kasuga Taisha
Le musée national de Nara
Nara Kôen
Temple Nigatsu-do

Où avons-nous mangé à NARA ?

Awa Naramachi ten
Harishin

Pour la petite histoire, Nara fut la capitale du Japon de 710 à 784 après J.-C., pendant une période connue sous le nom de période de Nara. Cette période a été caractérisée par l’ascension de la dynastie impériale japonaise et par l’influence croissante de la culture bouddhiste dans le pays.

La construction de la ville de Nara en tant que capitale impériale a été entreprise sous le règne de l’empereur Shomu. Il a ordonné la construction de plusieurs temples bouddhistes prestigieux, dont le Todai-ji, qui abrite la plus grande statue de Bouddha en bronze du Japon, ainsi que le temple Horyu-ji, l’un des plus anciens temples en bois du monde.

Le Todai-ji, littéralement “grand temple de l’Est”, fut commandéen 743 par l’empereur Shômu (701-756),lorsque Nara était la capitale impériale du pays. L’édifice du Todai-ji fut achevé huit ans plus tard. Il fut reconstruit plusieurs fois, sa forme actuelle étant fixée durant des restaurations de l’époque d’Edo (1603 – 1868).

Le Daibutsu-den actuel, la salle du Grand Bouddha, fut achevée en 1707, et possède des dimensions moindres par rapport au bâtiment original ; de rectangulaire, il devint carré, et perdit un tiers de sa taille. Il reste cependant, encore aujourd’hui, le plus grand bâtiment couvert en bois au monde, et est classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Avec ses 47 mètres de haut, le Daibutsu-den et ses immenses piliers de bois impressionnent dès la première découverte.

Dèssa fondation, le Todai-ji eut pour fonction de concentrer les différentes sectesbouddhiques du Japon de la période de Nara (710-794), les Nanto Rokushû ou Six sectes de Nara, et de les administrer. À latête de tous les temples, il faisait autorité et les moines officiels sedevaient de s’y faire ordonner. 

Sa réputation s’étendit grâce au moine Kûkai (774-835), célèbre fondateur de l’espace sacré du Mont Koya et à l’initiative de la secte Shingon, en charge des affairessacerdotales de l’empire et de l’administration du Todai-ji à partir de 810.Aujourd’hui, ce temple reste la source et le lieu de culte le plus actif de la secte Kegon, l’un des six courants de l’ère Nara.

Dès sa fondation, le Todai-ji eut pour fonction de concentrer les différentes sectes bouddhiques du Japon de la période de Nara (710-794), les Nanto Rokushû ou Six sectes de Nara, et de les administrer. À la tête de tous les temples, il faisait autorité et les moines officiels se devaient de s’y faire ordonner. 

Sa réputation s’étendit grâce au moine Kûkai (774-835), célèbre fondateur de l’espace sacré du Mont Koya et à l’initiative de la secte Shingon, en charge des affaires sacerdotales de l’empire et de l’administration du Todai-ji à partir de 810.Aujourd’hui, ce temple reste la source et le lieu de culte le plus actif de la secte Kegon, l’un des six courants de l’ère Nara.

L’immense statue de Bouddha que l’on découvre en pénétrant dans le Daibutsu-den est sans aucun doute la pièce majeure du Todai-ji, qui participe grandement à sa célébrité. Il s’agit en effet du plus grand Bouddha assis en bronze du Japon.

Le Bouddha, de quinze mètres de haut (18 mètres avec le piédestal), possède la coiffure la plus sophistiquée de l’archipel,faite de plus de centaines de boules de bronze. Reposant sur une fleur de lotus, il présente sa paume droite, réalisant ainsi le mudrâ dit de l’absence de crainte, signifiant apaisement et protection.

Il s’agit bien ici de Vairocana (“le Tout rayonnant”), le Bouddha absolu, à nepas confondre avec le Bouddha historique, Siddhârta Gautama (appelé aussi Sakyamuni), qui s’incarne dans une idole de bronze saisissable par le commun des hommes tout en restant hors d’atteinte du fait de son impressionnante hauteur.

La construction de ce Grand Bouddha au milieu du VIIIème siècle ne fut pas une bagatelle. Sa fonte aurait d’ailleurs épuisé la majeure partie des réserves de cuivre du Japon à l’époque, ce qui explique qu’il y ait très peu d’autres statues en bronze à la même époque. La cérémonie d’ouverture de l’espace sacré en 752 fut symbolisée parl’éveil du Bouddha auquel des yeux furent dessinés. Les nombreux présents recueillis à l’occasion de cet événement composent aujourd’hui la salle aux trésors (Shôsôin), située au nord-ouest du Daibutsu-den. À l’origine, la statue monumentale était recouverte de dorure.

Malheureusement, il ne reste de cette statue originelle que peu d’éléments : une partie du socle et des genoux. Tout le reste date ainsi des restaurations faites en 1692.

Je n’en ai pas parlé mais c’est vrai que le parc de Nara est un incontournable de la ville. Il est situé au pied du mont Wakakusa, d’une superficie de plus de 500 hectares, il fut fondé en 1880. Sa particularité réside dans le fait que plus de 1 200 cerfs sika sauvages déambulent librement dans le parc. Selon la légende, lorsque le sanctuaire Kasuga Taisha fut construit à Nara, un puissant dieu du sanctuaire Kashima serait venu sur le dos d’un cerf blanc. Depuis lors, ces animaux sont respectés et protégés comme divins messagers par la population locale. Ils sont également considérés comme trésor naturel par l’état japonais.

Après notre bain de foule à Tokyo, ici c’est plutôt un bain de biches et de cerfs! Ils sont partout ! Il ne faut toutefois pas perdre de vu que même s’ils sont très dociles, cela reste des animaux « sauvages ». Des panneaux vous préviennent qu’il faut faire attention quand on les approche.

L’attraction numéro 1 est de leur donner à manger, mais pas n’importe quoi! Pour 200 yens, on peut acheter des crackers spéciaux pour cerfs. Ces animaux ne sont pas du tout farouches et se laissent approcher, on peut même les caresser en échange de quelques biscuits appétissants.

A Nara, vous avez aussi la possibilité d’aller visiter le sanctuaire de Kasuga Taisha qui est considéré comme l’un des sites les plus sacrés du Japon. En tant que lieu où de nombreux dieux sont consacrés, il attire à la fois les dévots et les touristes à la recherche d’une expérience emblématique shintoïste.

Kasuga Taisha fut bâti en l’an 768 sur les ordres de l’impératrice Shotoku. Alors qu’il est plutôt habituel de voir les sanctuaires japonais honorer une ou deux divinités, Kasuga Taisha en honore quatre, dont des divinités de Kashima (préfecture de Saga), Katori (préfecture de Chiba) et Hiraoka (Osaka).

Kasuga Taisha est connu pour ses couleurs et son cadre photogénique. Le contraste entre la peinture vermillon, les murs blancs et les toits en bois de cyprès inspire les photographes depuis de nombreuses années. Le sanctuaire a été reconstruit toutes les deux décennies, une pratique qui a duré jusqu’à la fin de l’époque d’Edo.

Sanctuaire de Kasuga Taisha
Sanctuaire de Kasuga Taisha

Si vous visitez Nara, il est aussi recommandé de visiter le temple bouddhiste Nigatsu-do qui est rattaché au complexe du Todai-ji et situé sur les pentes de la montagne Wakakusa, à l’est de Nara. Littéralement “le bâtiment du deuxième mois”, il doit son nom à son impressionnante cérémonie annuelle de feu et d’eau baptisée Omizutori. De plus, la belle vue panoramique sur l’ancienne capitale du Japon vaut l’ascension jusqu’au balcon de son bâtiment principal.

Les bâtiments originaux du complexe Nigatsu-do seraient datés du milieu du VIIIe siècle. Entièrement brûlés par un incendie en 1667, ils sont reconstruits à l’identique deux ans plus tard. Avec ses faux airs de Kiyomizu-dera, le pavillon principal monté sur pilotis est désigné Trésor National de Japon. Néanmoins, ce n’est ni pour l’architecture ni pour la contemplation des statues de Kannon (qui sont ici qualifiées de 秘仏 hibutsu “Bouddha secrets”, ce qui signifie qu’elles restent cachées du regard) que l’on pousse la balade jusqu’à cette contrée éloignée du flux touristique habituel.

On vient tout d’abord au Nigatsu-do pour son joli observatoire sur Nara depuis le balcon en bois du bâtiment principal. Beaucoup moins fréquenté que son voisin géant du Todai-ji, le temple situé un peu en hauteur, après plusieurs escaliers de pierre, propose un panorama intéressant sur le centre-ville. On peut ainsi prendre son temps au calme pour contempler le paysage et s’imaginer un instant à quoi l’ancienne capitale avait bien pu ressembler.

En journée, on vous recommande d’être sur place un peu avant midi, l’heure où les moines du temple chantent la prière. Entre la vue et les fidèles qui se joignent aux chants monastiques, on plonge immédiatement dans une ambiance mystique et authentique. Avant de redescendre par l’escalier couvert, le temple met à disposition dans les anciennes cuisines, transformées en petite aire de repos, de l’eau et du thé (chaud ou froid selon la saison). Bien sûr, il faudra nettoyer son verre avant de repartir.

Dernière étape de cet article : Koyasan (高野山). C’est l’un des sites des plus sacrés du bouddhisme japonais. Autrefois appelées Takano, l’empereur Saga fit don de ces terres au moine Kukai (aussi connu sous le nom de « Kobo Daishi »), qui les renomma « Koyasan » lorsqu’il en fit le centre spirituel de l’école bouddhiste Shingon dont il est le fondateur. Région montagneuse de la péninsule de Kii, dans la préfecture de Wakayama, Koyasan attire de nombreux pèlerins depuis le XIe siècle, et abrite aujourd’hui 117 temples.

Passage incontournable lors d’une visite à Koyasan, le temple Kongobu-ji est considéré comme le temple principal de Koyasan. Son bâtiment principal est magnifique à découvrir avec de nombreuses œuvres réalisées sur des Fusuma, les portes coulissantes japonaises. On trouve également derrière le temple un joli jardin sec représentant 2 dragons face à face.

Garan est l’un des lieux spirituels les plus importants de Koyasan, où les visiteurs peuvent se plonger dans la méditation et la prière bouddhistes. Composé de nombreux bâtiments et temples sacrés, Garan est considéré comme le centre spirituel de Koyasan. Parmi les principales attractions du complexe, on trouve le Konpon Daito, une pagode de cinq étages, et le Kondo Hall, célèbre pour ses statues des quatre rois célestes. Le site sacré de Garan accueille également divers événements culturels tout au long de l’année, notamment la cérémonie du feu et la récitation de sutras. Garan est un lieu enchanteur et significatif pour les visiteurs de Koyasan.

Les légendes entourant l’existence de Kôbô Daishi abondent et nombreux sont ceux qui le croient toujours en vie, méditant au plus profond du cimetière de l’Okunoin, là où se trouve son mausolée. Recouvrant une grande partie de l’est de la ville, cette forêt aux mille sépultures n’est pas sans participer à l’aura mystérieuse du Mont Koya.

Okunoin, (ou le “Temple intérieur”) est le cimetière de Koyasan : une magnifique et mystérieuse nécropole de vastes cèdres et de pierres tombales moussues à l’est du centre de Koyasan.

Les 500 000 tombes du plus grand cimetière du Japon, selon les estimations, comprennent les tombes de personnages historiques importants. La plus célèbre est celle de Kobo Daishi, dont le mausolée se trouve ici. C’est également le lieu de repos du seigneur de guerre Oda Nobunaga, et des moines Dogen, Honen, Nichiren et Shinran. On y trouve également des monuments aux morts et même les tombes de certaines sociétés japonaises importantes (Kirin Beer, Nissan, Toyota).

Il existe des promenades nocturnes guidées en anglais à travers Okunoin. Les billets peuvent être achetés au temple d’Eko-in et commencent à 19h15 le soir même, en fonction de la disponibilité d’un moine pour guider votre groupe, et du temps qu’il fait.

L’expérience la plus enrichissante à Koyasan a été de passer deux nuits dans un temple bouddhiste. La réservation a été compliqué car il a fallu passer par un site spécialisé que voici : hébergement Koyasan.

Alors ce n’est pas donné, nous avons dû payé 180€ pour nous deux pour deux nuits avec les repas compris et quelques activités comme la copie de sutras, la méditation après le petit-déjeuner, l’accès au onsen etc… mais ce fut une superbe expérience, l’une des meilleurs de notre voyage au Japon. Nous voulions à la base dormir dans l’Ekoin mais il n’y avait plus de place alors nous avons choisi le Hoon-in.

Laissez un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.