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Située sur un des carrefours importants de la Route de la Soie, Samarcande avait une situation géographique favorable. Elle est, tout comme Rome et Babylone, une des villes les plus anciennes de la planète. Les chefs-d’œuvres de l’ancienne Samarcande se dressent au milieu de la ville moderne. Les bâtiments, rongés par le temps ont été restaurés dans leur splendeur passée. Elle est souvent appelée Samarcande la bleue pour ses nombreuses coupoles en céramique d’un bleu étincelant, jugez par vous même !

Nous sommes donc arrivés de Boukhara en prenant le train Afrosiab pour 5€ par personne mais il faut prendre le train depuis la gare de Kokun. Nous avons payé 20000sum pour deux pour aller à cette gare depuis notre hôtel de Boukhara et une fois arrivé à Samarcande nous avons payé 5000sum pour rejoindre le centre de la ville. Nous avons logé à l’hôtel Abdu Bahodir 2 pour 59€ pour 3 nuits pour nous deux sans petit déjeuner. 

Samarcande nous rappelle vraiment Rome, comme un musée à ciel ouvert, avec des médersas et des mosquées plus belles les unes que les autres disséminées un peu partout dans la ville. L’atmosphère est totalement différente de Khiva et Boukhara mais loin d’être déplaisante. 

Je dirais que le charme est différent, ces villes sont quand même difficilement comparables, déjà par la taille mais aussi le fait que Samarcande était plutôt un lieu d’échanges culturels et commerciaux que Boukhara est (et était) une ville essentiellement religieuse, aux medersas, minarets et coupoles omniprésents mais elle était le centre de théologie musulmane le plus important. 

Pour revenir à notre sujet, capitale de l’empire de Tamerlan, Samarkand (la « ville de pierre », en sogdien) fut durant des siècles un point de passage de la route de la Soie et la ville la plus importante d’Asie centrale et après en avoir longtemps entendu parler lors de nos premiers jours en Ouzbékistan, nous décidons de pavaner dans les rues afin de visiter les différentes médersas et autres monuments dont le fameux régistan.

Trois moments de la journée différents et trois ambiances aussi magiques !

Quelques mots tout de même sur le Registan : La place du Régistan (« place des sables ») est un ensemble architectural, considéré comme l’un des plus grands d’Asie Centrale, situé dans la ville de Samarcande, à l’Est de l’Ouzbékhistan. Symbole du pays et site le plus connu du pays, il s’agit d’un trio de médersas (universités théologiques musulmanes) aux mosaïques exceptionnelles se faisant face et surmontés de magnifiques dômes de couleur bleue. A la croisée des chemins empruntés par les commerçants venus de Russie, de Perse, d’Occident et de Chine, elle fut très fréquentée pendant les années fastes de la route de la soie. A gauche se trouve la médersa d’Ulugh Beg, au milieu celle de Cher Dor et à droite celle de Tilla-Qari.

Ce qui nous a beaucoup impressionné aussi en Ouzbékistan est inévitablement les mosaïques, céramiques et autres parties intérieures richement décorées des médersas, mosquées comme vous pouvez le voir au Gour Emir ou à Bibi Xhanum .

Gour Emir
Bibi Xhanum

Pour notre dernier jour, pas de chance, il fera froid et humide, mais ça nous empêchera pas de visiter la nécropole de Chah-e-Zindeh et pour la petite histoire Chakhi Zinda se compose de onze mausolées, qui ont été construits les uns après les autres aux XIVème et XVème siècles.

C’est un ensemble unique de tombes anciennes situé près de la colonie d’Afrasiab (que nous n’avons pas eu le temps de visiter). Il est également appelé « cimetière de rue ». Il s’agit de mosquées et de mausolées des XIème-XVème siècles, curieusement étirés des deux côtés et dont les dômes bleus ressemblent à un élégant collier du haut.

Chakhi Zinda est le lieu de sépulture des personnes royales et des nobles. Mais le mausolée principal d’où part la nécropole semble être la tombe imaginaire du cousin du prophète Muhammad, Kusam ibn Abbas. Le complexe a été appelé « Chakhi Zinda », ce qui signifie en persan « le roi vivant ». Il était l’un de ceux qui prêchaient l’Islam dans cette région. Plus tard, le complexe est devenu un important centre de pèlerinage que le peuple vénérait comme étant sacré.

Nécropole de Chah-e-Zindeh

Malheureusement nous ne sommes pas restés longtemps à Samarcande, en tout cas pas assez, 3 jours pour visiter cette ville est trop court, on aura aimé pavaner un peu plus à droite à gauche mais ça sera pour une prochaine fois. Samarcande restera néanmoins dans notre coeur car c’est ici que j’ai demandé la main d’Ilona et elle à dit “oui” ! Ouf !

Après Samarcande nous partirons pour Tashkent (avant de rejoindre par la suite Kokand) afin de visiter quelques villages d’artisan dans la vallée de Ferghana (qui fait l’objet d’un autre article si ça vous intéresse) à savoir que nous avions payés 95000sum pour 2 pour le trajet Samarcande – Tashkent en train.

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